Le ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali, Moussa Alassane Diallo, a partagé, le jeudi 24 août, sa vision avec les membres de la Chambre de l’Industrie et du Commerce du Mali(CICM) pour un meilleur approvisionnement du marché local en denrées de première nécessité. C’était au cours d’une visite au siège de l’organisation.
Il s’agit de la stabilité de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité, la relecture de la politique industrielle de façon à assurer la promotion des Petites et Moyennes Industries (PMI) et la mutation du secteur commercial vers le secteur industriel.
Cette stratégie vise à dynamiser le secteur privé conformément à la volonté du président de la transition, le colonel Assimi Goïta qui est de mettre les populations au centre des préoccupations. « Il s’agit d’approvisionner à court terme la stabilité de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité », a indiqué le ministre Diallo.
Pour améliorer les difficultés auxquelles les secteurs de l’industrie et du commerce sont confrontés, le ministre compte apporter des réformes structurelles à long terme qui seront de nature à préparer l’industrie et du commerce malien dans la perspective de transformer durablement la base de l’économie du pays.
Quant aux petites et moyennes entreprises, petites et moyennes industries (PME-PMI), il faut apporter des réponses structurelles aux problèmes de commercialisation des produits, le statut juridique des entreprises et les obstacles à l’accès au crédit bancaire. « Au regard des contraintes réglementaires, juridiques, économiques, sociales, voire politiques, notre pays dispose d’énormes ressources naturelles et de potentialités économiques vastes, malgré tout, il reste très faiblement industrialisé avec un niveau d’industrialisation et d’investissement très bas comparé aux autres pays de la sous-région », a déploré Moussa Alassane Diallo.
Les opérateurs économiques et les industriels ont réitéré leur soutien au ministre dans sa vision de mettre la production et consommation au chevet des préoccupations.
M. Sangaré