En prélude de la célébration de la journée mondiale des toilettes, le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable du Mali, en collaboration avec WaterAid, a animé une conférence de presse à Bamako, sur le thème : « Accélérer le changement ».
Célébrée le 19 novembre de chaque année dans plusieurs pays à travers le monde, la Journée Mondiale des Toilettes a été initiée par l’organisation Mondiale des toilettes en 200, pour mettre l’accent sur l’importance des toilettes. Elle a été reconnu le 24 juillet 2013, par l’ONU à travers la résolution A/67/L.75 comme journée internationale.
Selon le Directeur national l’Assainissement du contrôle des pollutions et des nuisances, Niarga Oulé Dembélé, seulement 45% de la population malienne dispose d’un service de base d’assainissement, soit environ 10 125 000 de personnes, et la défécation à l’air libre est pratiquée par 5% de la population, soit environ 1 125 000 de personnes.
Il a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer les progrès pour l’atteinte de l’Objectif du Développement Durable (ODD) qui son point 6 vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
Pour le représentant de l’organisation mondiale de la Santé, ila célébration de cette journée vise à rappeler les bonnes pratiques afin de prévenir contre certains endogènes notamment la tuberculose, la diarrhée et les maladies microbiennes.
Rappelons qu’actuellement environ 60 % de la population mondiale, soit 4,2 milliards de personnes, n’ont pas de toilettes à la maison ou disposent de toilettes qupji ne permettent pas une gestion hygiénique des excrétas. Dans le monde 673 millions de personnes pratiquent la défécation en plein air. En 2022, 70% de la population Africaine n’avaient pas accès à des services d’assainissement gérés en toute sécurité.
Par ailleurs, le manque d’assainissement constitue un risque important pour la santé publique. Selon le représentant de WaterAid, Ali Sow chaque jour dans le monde, 1000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies liées aux matières fécales.« L’accès aux toilettes sauve des vies, car empêche la propagation des maladies causées par les matières fécales», a-t-il affirmé.
Le représentant de la Coalition nationale de la campagne internationale de l’Eau potable et assainissement (CN-CIEPA), Ousmane Kida, dira que l’accès aux toilettes est un droit, mais leur entretien est aussi le devoir de chacun.
M. Sangaré