Le Ghana bénéficie des paiements d’un fonds fiduciaire de la Banque mondiale pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, communément appelé REDD+. Avec ce financement, le Ghana devient deuxième pays d’Afrique après le Mozambique à recevoir ce fonds.
En effet, l’institution financière a annoncé, le mardi 24 janvier, que son programme Forest Carbon Partnership Facility (FCPF) a versé au pays 4 862 280 dollars pour avoir réduit 972 456 tonnes d’émissions de carbone pour la première période de surveillance de ce programme.
Dans une déclaration pays de la Banque mondiale pour le Ghana, la Sierra Leone et le Libéria affirme que :« Ce paiement est le premier des quatre en vertu de l’accord de paiement des réductions d’émissions (ERPA) du pays avec la Banque mondiale pour démontrer le potentiel d’exploiter les paiements basés sur les résultats pour les crédits carbone ».
Et de poursuivre que « Sous réserve de la présentation des résultats des mesures prises pour réduire la déforestation, le Ghana est admissible à recevoir jusqu’à 50 millions de dollars pour 10 millions de tonnes d’émissions de CO2 réduites d’ici à la fin de 2024 ».
Notons que le Ghana est le deuxième plus grand producteur mondial de cacao, son économie est dominée par la culture du cacao, mais aussi l’une des principales causes de déforestation dans la zone sud-est et de l’ouest du pays.
Mimi Sanou