Au Ouganda, la justice a condamné deux hommes à 17 ans de prison chacun pour avoir empoisonné à mort six lions dans le parc national Queen Elizabeth situé dans le sud-ouest du pays. Les faits remontent en 2021, lorsqu’on découvert les carcasses de six lions géants grimpeurs d’arbres sans tête et pattes. Le reste du corps des animaux abattus avait été abandonné pour attirer les vautours, qui étaient ensuite également tués par les braconniers pour en récupérer des organes.
Le gouvernement en son temps avait lancé l’une des enquêtes les plus approfondies sur les crimes contre la faune sauvage. Il a même offert une récompense de 2 500 dollars pour toute information menant à des arrestations. Une unité spéciale composée d’agents des forces de police ougandaises (UPF), des forces de défense du peuple ougandais (UPDF) et de l’autorité chargée de la protection de la vie sauvage en Ouganda (UWA) avait été mise en place d’arrêter les responsables, mais également de lutter contre la disparition des lions dans cette partie du continent.
Les enquêtes ont permis l’arrestation de deux hommes qui ont admis avoir tué les animaux. Ils ont été toutefois conduit les forces de sécurité à un endroit où les têtes de trois lions ont été retrouvées dissimulées dans un arbre, tandis qu’une quatrième était enterrée avec 15 pattes sous le même arbre. Ils ont par ailleurs, à l’issu des interrogatoires poussé les deux hommes ont avoué administrer du Furadan aux lions, un pesticide chimique dangereux utilisé pour protéger les récoltes des insectes.
Après l’audition de 14 témoins clés par un tribunal ougandais, Vincent Tumuhiirwe, âgé de 49 ans, et Robert Ariyo, 40 ans, ont été reconnus coupables non seulement d’avoir empoisonné les lions, mais aussi d’avoir tué 10 vautours et d’avoir chassé un kob, ou antilope, sans permis et d’avoir été en possession d’espèces protégées.
Pour ces atteintes graves les deux hommes condamné par la justice de leur pays à 17 ans de prison chacun pour avoir empoisonné à mort six lions et 10 vautours.
La juge chargée de cette affaire dans un tribunal de première instance ougandais a indiqué que le pays recevait une forte sommes d’argent provenant des touristes qui viennent admirer ces animaux et une partie que cet argent était reversé chaque année aux communautés sous forme d’aide.
Mimi Sanou