Le ministre des Mines, le Pr Amadou Keïta a présidé le lundi 30 octobre, l’ouverture des travaux de l’atelier formation des fournisseurs des Mines sur les normes internationales ISO. La rencontre est une initiative du Projet de Gouvernance du Secteur des Mines (PGSM).
La formation devra permettre aux participants d’appréhender les systèmes de management, mais aussi et surtout de vous approprier les exigences internationales en matière de qualité, d’environnement, de santé et de sécurité au travail, et de responsabilité sociétale et sociale. Toutes choses qui devront vous permettre de fournir aux entreprises minières des produits et des prestations de bonne qualité, conformes aux exigences des normes nationales et internationales.
« La tâche de fournisseurs de services et de biens des mines qui vous incombent n’est pas aisée en ce que la mine, qui est évaluée selon des exigences de qualité internationales, doit aussi exiger de ses contractants les meilleures qualités de biens et de service », a indiqué le ministre aux participants.
Rappelons qu’au cours de la décennie passée, l’apport du secteur minier a été très significatif au budget d’Etat avec une contribution moyenne estimée à plus de 400 milliards de FCFA.
Le ministre Keita dira qu’à travers la politique minière, le gouvernement entend favoriser l’intégration du secteur minier à l’économie nationale et de maximiser les bénéfices pour le peuple. Toute chose selon lui demande une plus grande présence des nationaux dans l’industrie minière.
Pour le ministre des Mines, cette initiative de PGSM va contribuer à la diversification de la production minière, à l’amélioration de la gouvernance, des revenus tirés de l’extraction minière, ainsi qu’à la promotion du développement économique local induit par le secteur minier.
Le coordinateur du Projet de Gouvernance du Secteur des Mines (PGSM), Hamara Cissé, a soutenu que ces opportunités offertes par l’industrie minière dans le domaine de la fourniture des biens et des services divers, vont renforcer les capacités des opérateurs économiques face exigences des compagnies minières. Cette rencontre pourrait également constituer une alternative viable pour l’emploi des jeunes dans les zones minières.
Notons que la formation se poursuivre jusqu’au sept novembre prochain.
Mohamed Sangaré