Dans le cadre du projet : renforcer l’espace civique et promouvoir les droits humains au Mali (ECDH), Avocat Sans Frontières Mali (ASF) et ses partenaires Institut Panos et Article 19 tiennent du 29 au 30 janvier au mémorial Modibo Keïta de Bamako, un atelier de formation des acteurs clés sur les droits humains, la liberté d’expression, la protection des journalistes et les procédures judiciaires équitables. Il bénéficie d’un soutien financier de l’Union européenne.
En effet, le projet ECDH vise à renforcer, de façon significative, l’État de droit et les libertés fondamentales au Mali, en adoptant une approche holistique. Il se concentre sur la promotion de l’espace en offrant une formation pratique aux journalistes et aux activistes, en les dotant des outils nécessaires pour défendre les droits humains et les libertés d’expression.
Selon Me Sékou Doumbia, président ASF, l’objectif de la présente formation est d’appuyer les acteurs clés : magistrats, avocats, défenseurs des droits humains, journalistes, activistes, décideurs politiques en tant que sentinelle des libertés publiques, de la démocratie et de l’espace civique ouvert.
Mais également améliorer les connaissances et les compétences des acteurs clés tels que les médias sur les questions relatives aux droits humains, à la liberté d’expression, à la protection des journalistes et des activités ainsi qu’aux procédures équitables.
Renforcer les compétences des acteurs clés de l’espace civique pour défendre les droits humains et promouvoir la liberté d’expression. Promouvoir l’accès à une justice équitable et à l’inclusion des jeunes et des organisations communautaires de base.
Durant deux jours les participants sont outillés sur les droits de l’homme et libertés civiques : la liberté d’expression ; la protection et sécurité des journalistes ; les règles applicables aux infractions liées aux libertés civiques : la diffamation, les délits de presse et l’accès à la justice au Mali.
Notons que l’espace civique connait des restrictions croissantes au Mali, avec des interdictions de manifestations, des coupures de signal, des retraits de licence, des journalistes menacés ou agressés et des mesures restreignant l’accès aux plateformes numériques.
Jean J Konaté