L’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali n’a pas dit tout son épilogue, le Conseil national de sécurité de la Côte d’Ivoire dans un communiqué publié ce jour 14 septembre, après une réunion extraordinaire qualifie la demande de contrepartie de Bamako de chantage et exige libération sans délai des 46 militaires détenus au Mali.
« Le 9 septembre 2022 , alors que l’on s’attendait à la libération prochaine des 46 autres soldats , dont l’arrestation était considérée , par le Mali , comme une affaire judiciaire , les autorités maliennes ont demandé qu’en contrepartie de la libération de ces 46 militaires , la Côte d’Ivoire extrade vers le Mali , des personnalités qui selon elles , ‘’ bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali’’ » indique le communiqué.
Selon le conseil national de sécurité ivoirien, cette demande de Bamako confirme une fois de plus que ces militaires arrêtés à l’aéroport de Bamako ne sont pas des mercenaires mais plutôt des otages. « Le Conseil National de Sécurité considère ce chantage comme inacceptable et exige la libération, sans délai, de nos 46 soldats », précise Fidèle Sarassoro président du conseil.
Par ailleurs, la côte d’Ivoire a saisi la Commission de la CEDEAO en vue de la tenue, dans les meilleurs délais, d’une réunion extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement pour examiner la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali, afin d’aboutir à la libération de ces soldats , dans les plus brefs délais.
Jean Konaté