Au Mali, le par Convergence pour le développement du Mali(CODEM), a tenu du samedi 17 au 18 décembre, son 3ème congrès ordinaire. Durant ces deux jours les congressistes ont adopté le rapport d’activités du bilan financier et procédé la mise en place du bureau du congrès. Les délégués de Bamako et l’intérieur du pays étaient appelés aussi à faire l’état des lieux de la nation malienne, l’offre politique pour sortir le Mali des crises récurrentes et lui permettre d’amorcer un véritable décollage politique, économique et social.
Dans son discours d’ouverture Housseini Amion Guindo, président du parti a tenu à rappeler que depuis les évènements du 18 août 2020, le parti se voie hisser dans la posture de rassembleur et de co-leader dans la vie politique malienne notamment à travers sa participation active dans la création et le fonctionnement de la plateforme : Nouvelle espérance « JIGIYA KURA » et du Cadre d’Échange des Partis et Regroupements politiques pour une Transition Réussie.
Le président Guindo a déploré la cherté de vie, des grèves en cascade sur le front social, l’apparition d’un banditisme endogène causé par la confusion semée par les groupes terroristes, le manque d’emploi, l’effondrement de l’économie rurale, l’absence d’État et des services sociaux de base, l’insécurité grandissante dans presque toutes les régions, voire les environs de Bamako, avec la montée en puissance des groupes terroristes.
Parlant des nouvelles reformes entreprises par la transition politique, le président de la Codem a pointé du doigt de nombreux griefs relatifs au projet de la nouvelle Constitution et le manque de fichier électoral fiable, jusqu’à nos jours pour l’organisation des prochains scrutins. Il s’est aussi interrogé sur l’intransigeance des autorités à rendre opérationnel l’AIGE sans la quasi-majorité de la classe politique; l’inadaptation de l’actuelle Charte des partis politiques au contexte actuel et d’autres.
Le président du parti de la quenouille a lancé un appel au président de la Transition de prendre les dispositions idoines pour l’organisation et la bonne tenue des élections apaisées et sécurisées, devant garantir le succès du processus électoral de 2023-2024. « Nous suggérons au Président de la Transition de s’impliquer personnellement pour apaiser les tensions avec la classe politique et la société civile afin de créer des conditions idoines pour des élections crédibles et acceptées de tous », a-t-il déclaré.
Housseini A Guindo a par ailleurs attiré l’attention de la transition sur d’autres sections connaissant des crises notamment l’éducation, la santé. Avant d’inviter le gouvernement à bâtir un système de défense nationale adapté aux nouvelles menaces et à garantir la sécurité énergétique aussi bien dans les zones urbaines que dans les zones rurales.
M. Sangaré