Le prix du baril de pétrole risquera de dépasser la barre des 100 dollars cette année, selon les analystes de Goldman Sachs Bank. L’information a été donnée le dimanche 5 février par Bloomberg. Les experts de Goldman Sachs évoquent deux raisons pouvant favoriser cette remontée des prix.
En premier lieu, il s’agit des sanctions internationales vis-à-vis de la Russie, qui sont susceptibles de faire chuter les exportations vers des consommateurs clés. En second lieu, il y a la demande chinoise qui devrait connaitre un redressement significatif, alors que le pays envisage de mettre fin à sa politique de confinement.
Par ailleurs, l’OPEP+ refuse d’augmenter sa production et le manque d’investissements dans les capacités de production font prédire les analystes. « D’ici mai, les marchés pétroliers devraient basculer vers un déficit de l’offre par rapport à la demande […]. Cela pourrait affecter une grande partie de la potentialité inutilisée des producteurs mondiaux, ce qui serait positif pour les prix », a indiqué Jeff Curie, analyste et responsable de la division en charge de la recherche sur les matières premières, chez Goldman Sachs.
Toujours, selon la Banque, le manque de dépenses pour la production nécessaire pour satisfaire la demande et le manque de capacité seront également des facteurs de hausse des prix, et pourraient devenir un problème majeur en 2024. Les problèmes suscités pourraient, par ricochet, entraîner de graves difficultés d’approvisionnement en 2024.
Mimi Sanou