Créée en 1985 de façon informelle, puis officialisée le 19 Août 1991 par Séïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA et ses compagnons, à l’époque incompris, détestés et combattus sur tous les fronts. Aujourd’hui, force est de constater qu’au-delà de la promotion d’un islam tolérant, l’association islamique Ançar dine national (ADN) a comme credo, le développement social à l’image de diverses actions dans différents domaines. Mais, jusqu’à présent, méconnue du grand public malien.
Domaine humanitaire et la cohésion sociale
Depuis le début de la crise, l’ADN n’a cessé de manifester son élan de solidarité en faveur des plus démunis de notre pays notamment : en 2013 Sous l’égide de son guide spirituel, l’association a remis des tonnes de vivres aux déplacés de la crise, pour une valeur totale de 116 millions de FCFA ; 100 millions de FCFA pour les familles de soldats tombés sur le champ de l’honneur, sans oublier la contribution discrète dans l’entretien des matériels, carburants et autres. Chaque année, l’association distribue des centaines tonnes de céréales pour les démunis surtout les sinistrés. Dans le même cadre, des villas ont été offertes à des bénéficiaires d’autres confessions religieuses.
En Mai 2012 au CICB, Ançar Dine Internationale a initié cette caravane pour offrir une assistance matérielle aux réfugiés maliens résidant en Mauritanie, au Burkina Faso et au Niger. Chose promise, chose due. Ces dons, premiers du genre au Mali, car c’est pour la première fois qu’une aide humanitaire d’une grande envergure soit destinée aux victimes de la crise vivant hors des frontières maliennes.
Dans le domaine de l’éducation
Ançar dine a construit 4326 structures éducatives à travers le pays dont des écoles franco arabe lycées et fondamentales (1er et 2ème cycle), écoles, des centres formation « Walanada » pour les hommes et les centres de formation « Walanada » pour les femmes.
Dans le domaine de la santé
Outre le centre de santé Chérifla créé en 2007 à Bamako, 19 autres ont été ouverts toujours à travers le pays.
Sur le plan économique
Ançar Dine Finance (AFIM) créée le 10 juillet 2010 avec 7281 comptes, 3 milliards 255 millions 515 050 FCFA, des guichets présents à Sikasso, Kadiolo, Ségou, Bamako (Banconi et Kalaban-Coura) sans oublier la Boulangerie Chérifla de Bamako depuis 2011.
Dans le domaine du transport
Les cars Chérifla flambant neufs sur les routes Bamako- Sikasso, Bamako- Koutiala et une agence de voyage Chérifla pour le pèlerinage.
Dans le domaine de l’accès à l’eau potable
Des puits de grands diamètre, des forages, des châteaux d’eau pour les femmes de Noumoribougou et de Banconi, des unités de conditionnement d’eau potable Chérifla à Banconi, Djalakorodji et dans le District de Bamako, Kabala, Dognoumana et autres.
Sur le plan agricole
Des Champs de production agricole Dognou mana, Mountougoula, Samalé. Dans la Zones de production agricole à l’Office du Niger à Niono et Macina. Par la lettre n°00000304/PDG-ON en date du 21 février 2017, le président directeur général de l’Office du Niger donne son accord de principe à la demande de 200 hectares de parcelle dans le casier de Niaro, zone de Kolongo de l’Office du Niger pour des activités agricoles d’Ançar Dine-Mali a été attribuée à Séïd Chérif Ousmane Madane HAIDARA. Les champs, vergers et activités génératrices de revenus sont dans presque toutes les sections, sous-sections et comités d’Ançar-Dine Mali.
Création d’emplois
Aujourd’hui, ce sont des milliers travailleurs permanents sur toute l’étendue du territoire national de la chaîne internationale Chérifla TV de Bamako, participent à l’éveil de conscience nationale et internationale. Cette chaîne emploie plus 100 agents au niveau des Radios Citoyen de Bamako, Saha de Kayes, Tata-kan de Sikasso, etc.
À ces réalisations s’ajoute la construction de nombreuses mosquées, maisons d’hôtes et résidences Chérifla au Mali et partout où Ançar Dine est représentée.
Vie de Chérif Ousmane Madani HAÏDARA
Né le 12 mai 1955 à Tamani, chef-lieu de commune rurale et l’arrondissement de Tamani, une localité située dans la région de Ségou, cercle de Barouéli. Aujourd’hui, guide spirituel des Ançars, non moins président du groupement des leaders spirituels musulmans du Mali et président du Haut Conseil Islamique du Mali depuis le congrès de 2019. « Bazoumana » pour les parents et proches, « Bani », « Zamezamiyou » où guide spirituel des Ançars pour les adeptes, Seïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA, c’est de lui qu’il s’agit, est considéré selon statistiques, comme l’une des personnalités les plus influentes du Mali et d’Afrique. Très tôt, le défenseur d’un islam tolérant, quitte ses parents Madani HAIDARA et Bassitan Traoré pour les études islamiques conformément aux vœux de son père en vue de la promotion des pratiques et valeurs d’un islam tolérant dans le monde, c’est le début de la vie exceptionnelle d’un homme de grand destin.
Après ses études dans plusieurs localités du pays, le Chérif entame une carrière de prêche dans un contexte particulier, de chez lui au Banconi en passant par le Rail-Da, le terrain de foot de l’Hippodrome, le Stade omnisport Modibo Keita et aujourd’hui le plus grand espace public du Mali qui est le Stade du 26 Mars avec ses 50.000 places plus le gazon, ne parvient pas à contenir ses fans. Nous sommes au Vendredi 11 Mars 1988, son prêche a été interdit à Bamako pour la première fois par les autorités avec la complicité de l’AMUPI (la plus grande association islamique d’alors). Cette suspension fut levée, le Vendredi 23 décembre 1988. Puis, le Mardi 23 janvier 1990, il fut suspendu pour la seconde fois toujours sur demande de l’AMUPI. Interdiction lui a été faite de prêcher sur la place publique à Bamako et environs. Il s’est alors rendu à Sikasso, le 25 Mai 1990. Avec les événements du 26 mars 1991 qui ont abouti au changement du régime en place, il a repris ses activités dans la capitale et cela, jusqu’aujourd’hui.
D’abord en 1983, le Mali jadis terre de grandes valeurs sociales et religieuses, bascule peu à peu dans une dégradation des mœurs et des vertus morales musulmanes. Au milieu de cet îlot à la dérive et par la seule grâce d’Allah, émerge un prêcheur du nom Séïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA qui, subitement, prit conscience d’abord de son appartenance à une société réputée pour ses valeurs morales, puis de son identité de croyant et de fils de musulman. Il se mit alors à prêcher haut ce que les autres disaient bas. Il prône un islam bâti sur la justice sociale, le bon comportement moral, l’équité des autorités publiques, etc. Son appel et son message traverseront de sitôt les frontières. Alors, un petit groupe de femmes et d’hommes décident de le soutenir dans son combat de réforme sociale et religieuse. Ainsi, naîtra donc officiellement, l’association Ançar Dine, le 19 Août 1991, aujourd’hui présente sur les cinq continents, dont 3579 comités, 458 sous sections, 47 sections et des milliers de militants. Autrement dit, la plus grande association islamique au Mali. À l’époque, des concepts nouveaux ont été prônés par Séïd Chérif Ousmane Madani HAIDARA qui lui ont permis d’abord de donner plus de visibilité à ses prêches, mais par la suite crée des ennemis notamment : adoration d’Allah dans toutes les langues ; non-retour de Jésus (Prophète Issa, fils de Mariam) ; le fait de demeurer éternellement dans l’enfer (sans possibilité de sortir) ; la fête anniversaire Maouloud du prophète Mouhamed (PSL) ; surtout le serment de l’islam (Baayatoul islam) qui consiste à s’engager devant témoin qui l’a déjà prêté en jurant : « Je n’associerai rien à Dieu, je ne volerai pas, je ne forniquerai pas , je ne tuerai pas mes enfants, je ne forgerai pas des pieds et des mains de la calomnie, je ne désobéirai pas au prophète (PSL) en ce qui est convenable ».
En 1992, Séïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA s’est rendu à Bobo Dioulasso au Burkina Faso. Deux (2) « Karamokos » sont venus lui poser plus de vingt questions, parmi les quelles figurait la question sur le Maouloud. Dieu merci, Séïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA leur a répondu avec satisfaction. Ils ont reconnu eux – mêmes que Séïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA est un véritable savant.
Partout au Monde où Séïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA a été sollicité pour des éclaircissements, il a donné entière satisfaction avec l’aide Dieu. Parmi les localités sillonnées à cet effet, on peut citer Bamako, Bobo Dioulasso, Sikasso, Bouaké, Ségou, Abidjan, Kayes, Mopti, Koutiala, Daloua, Korogho, Kati, etc. Les questions ont été répondues conformément aux versets du Coran et Hadiths, Dieu merci ! Que Dieu soutienne la vérité ! Sounites « bolominè» et malikites « bolojigin» dans la prière, il a éclairé la lanterne des peuples pratiquant l’islam.
Personnalité distinguée, honorée et reconnue par les grandes puissances au monde, la France en 2013, après la chasse des islamistes au nord Mali, la Fédération pour la paix universelle en 2006, le Président de la République du Mali, plusieurs associations et organisations notent que Seïd Chérif Ousmane Madani HAÏDARA a servi et sert plus que jamais son pays et au-delà de ses frontières, comme l’attestent ses combats et son implication pour la paix et la réconciliation au Mali.
Mamadou Nimaga (Tamani Info)
