Le thérapeute Sakila Yacouba Diarra, a annoncé des changements dans sa façon de travailler au plus grand bonheur des malades et de leur famille. L’annonce a été faite le lundi 20 novembre, lors d’une rencontre avec les hommes de média dans son domicile sise à Bamako Niamacoro Courani.
Après sa sortie de la maison centrale d’arrêt de Bamako, le thérapeute Sakila Yacouba Diarra sort de son silence, il donne les vraies raisons de son interpellation par les autorités judiciaires. Selon Sakila Yacouba, cette arrestation faisait suite à des propos tenus dans le cadre de son travail de thérapeute, des propos jugés ‘’attentatoires aux mœurs de la société’’ via les réseaux sociaux. « Cette interpellation de la justice m’a permis de comprendre beaucoup de chose dans mon travail de thérapeute. Les autorités judiciaires m’ont également montré la conduite à tenir pour bonne marche de mes activités au bénéfice des malades et de leur famille », a-t-il indiqué.
Il pense que les juges et procureurs font partie de la population : « les autorités judiciaires sont nos parents, ils ont besoin de nos accompagnements pour mener à bout leur mission », a soutenu Sakila. Avant de poursuivre que la justice n’est ennemie de personne, elle permet d’ouvrir votre esprit sur ce que vous ne connaissiez pas en matière de textes de la république.
Toutefois, Sakila Yacouba Diarra a annoncé des changements dans le cadre son travail : « Mon travail de thérapeute ne s’arrête pas, mais seulement, j’ai décidé d’apporter des changements dans ma façon de travailler, notamment, sur le plan de la communication dans le strict respect des textes en vigueur au Mali », a-t-il soutenu.
Il a profité de cette occasion pour saluer toutes les bonnes volontés qui lui ont soutenu dans ces moments durs : « je remercie toutes personnes qui ont apporté leur soutien à ma personne et à ma famille pendant mon absence », a-t-il souligné.
En dépit de son travail thérapeute, Sakila Yacouba Diarra mène d’autres activités génératrices de revenus. C’est dans ce cadre qu’il a entrepris la fabrication et la vente deu savon ‘’Gabacourouni’’. « Moi, Sakila, j’ai entrepris la fabrication et la vente de savon pour soutenir mes activités et de permettre à d’autres personnes de gagner leur vie », a-t-il conclu.
Jean J Konaté