Répondant à l’ouverture le lundi 10 avril 2023, du procès de la journaliste Hanane Bakour qui encourt jusqu’à trois ans de prison et une amende après avoir été accusée de « publier de fausses informations en utilisant des moyens électroniques portant atteinte à la vie privée » pour un post Facebook où elle critiquait la tenue de une élection locale par le parti au pouvoir.
Heba Morayef, directrice régionale d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré :« Il est choquant, brutal et absurde qu’un journaliste fasse face à des accusations criminelles pour une publication sur Facebook critiquant le principal parti politique du Maroc. Hanane Bakour a droit à ses opinions, même si les politiciens s’y opposent.
« Le Maroc montre de plus en plus son intolérance à la critique du système politique. Ces fausses accusations contre Hanane devraient être rejetées immédiatement et les poursuites contre elle abandonnées ».