La Communauté musulmane des Soufis du Mali célèbrera le Maouloud 2022 du 8 au 15 octobre 2022. Cette année la célébration est placée sous le signe du « Soufisme, Principes et Fondements ». L’informatique a été donnée par le Grand guide spirituel des Soufis du Mali Cheick Bilal Diallo lors d’une conférence de presse animée le lundi 3 octobre, dans son domicile sise à Bamako Sénou.
Le Maouloud est célébré chaque année selon le calendrier musulman, pour commémorer la naissance et le baptême du prophète psl Mohamed. Pour la communauté des Soufis il doit servir d’espace pour prêcher des messages de paix, de cohésion sociale et de non-violence.
Selon le conférencier, la communauté des soufis du Mali compte mener plusieurs activités au cours de cette semaine du 8 au 15 octobre. Comme à l’accoutume il aura la prêche de la naissance prévue le 8 octobre, la prêche du baptême prévue pour le 14 octobre et la grande bénédiction pour le 15 octobre, toutes ces festivités se tiendront au stade omnisport Modibo keïta . « Nous espérons que d’ici là, nous aurions le stade omnisports Modibo Keita pour célébrer le Maouloud de cette année », a estimé le guide spirituel du Soufisme au Mali. Avant de poursuivre que jusqu’à présent ils n’ont pas reçu une confirmation venant du Ministère des Sports qui autorise chaque fois la célébration du Maouloud au stade omnisports Modibo Keita.
Cette année environ 8 000 à 10 000 fidèles musulmans seront directement pris en charge par la communauté des Soufis du Mali. En plus une trentaine voire une cinquantaine de milliers fidèles sont attendus au Stade Modibo Keita pendant les jours des prêches.
Le Guide des Soufis du Mali a enfin invité tous les fidèles musulmans à venir écouter et comprendre l’essence du soufisme qui est la lumière spirituelle dans ses principes et fondements, dont le prophète Mahomed (PSL), en est l’initiateur. Durant une semaine, il est prévu dans le programme des prêches, des bénédictions et des sacrifices pour le renforcement de la paix et de la cohésion au Mali, victime du terrorisme depuis près d’une décennie.
M. Sangaré