Le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, Haïdara Ould Moulaye a procédé, samedi 15 octobre, au lancement de l’Université Boubou Sow (UBS) de Bamako sis à Korofina en face du commissariat de la 6ème arrondissement.
La réalisation de ce nouveau bâtiment est le fruit d’une longue collaboration entre l’UBS et la coopération allemande et l’ongGIZ. L’établissement est composé de salles de classes multifonctionnelles, une salle de réunion, des bureaux, une bibliothèque entre autres.
Après l’intervention du maire de la Commune I, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Haïdara Ould Moulaye a apprécié à sa juste la réalisation de ce joyau bâti sur 100 m² et construit en deux étages. Il a invité les cadres de l’université à intensifier d’efforts en faveur de l’école malienne.
Quant au promoteur de l’UBS, Dr Moussa Sow, lui a affirmé que : « gérer des hommes de façon générale n’est pas facile, ni un établissement à fortiori 44 établissements, mais d’un niveau de vu c’est aussi facile ».
En outre, il a souligné de faire confiance à des hommes et des femmes compétents, responsables en engageant toute leur responsabilité pour qu’ils arrivent à gérer les structures comme il le faut. Par la suite, dit-il, c’est de partager tout d’abord la vision et se mettre d’accord sur des principes en mettant ces hommes et femmes dans des meilleures conditions d’études. « Nous tenons a saluer et a féliciter toutes les personnes de bonne volonté qui soutiennent pour que UBS soit une référence au Mali », a laissé entendre Dr Moussa Sow, en présence du représentant du ministre de la Jeunesse, de la construction citoyenne et des Sports, Sékou Camara.
Rappelons que l’université boubou Sow a pour vision de s’implanter partout au Mali afin d’offrir de meilleurs cadres d’étude aux populations maliennes. Selon le promoteur, l’Université possède en ce moment plus de 40 filières de formation. Il s’agit entre autre, l’informatique de gestion, le réseau de télécommunication, la géologie et mines, l’agro économie, l’élevage, le génie rural, infirmerie d’état, laborantin et d’autres.
Ainsi, le coordinateur général de l’université, Mohamed Lamine Sissoko, s’est appesanti sur les jeunes étudiants en leur encourageant de s’adapter aux filières de formation, gage de métiers d’avenir aux besoins de l’avenir. Il a indiqué que durant 14 ans, les responsables de l’UBS ont travaillé d’arrache-pied pour revivre l’époque de Modibo Keïta, père fondateur de la nation malienne. Aux dires du coordinateur, il faut rehausser le niveau des jeunes étudiants afin de forger des managers leaders.
Parmi les 44 établissements, quatre universités y figurent à savoir l’ESPG, le CSPFAP-BS, CFIK-SUP, et l’ESPG annexe.
M. Sangaré