Bamako a accueilli, le 24 décembre 2024, la cinquième session du Comité national de pilotage du Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC/BN-Mali). La présente visait à apprécier les résultats obtenus par le programme au cours de l’année 2024 et à examiner le programme de travail et le budget annuel 2025.
Dans son intervention, le secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’eau, Djoouro Bocoum a insisté sur l’amélioration de la capacité d’adaptation des populations au changement climatique et celle de la gestion des ressources naturelles et de la gestion intégrée des écosystèmes. À cela s’ajoute la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.
Le taux d’exécution du plan triennal d’action budgétisé (PTAB) 2024 est de 17,5% dû aux contraintes majeures. La persistance de l’insécurité dans sa zone d’intervention, le retard de la signature de l’Accord Fonds Vert pour le Climat, le retard dans l’obtention des avis de non-objection de la Banque sur les documents soumis par l’Unité de Coordination du Projet, les difficultés de gouvernance dues aux démissions successives des experts et du Coordonnateur national, ont considérablement affecté la bonne exécution des activités programmées.
Djoouro Bocoum a rassuré les partenaires techniques et financiers du PIDACC, de l’engagement du gouvernement du Mali pour l’a mis en œuvre efficace et efficiente du programme, afin de contribuer à la préservation des écosystèmes du bassin et à la réduction de la vulnérabilité des populations face aux effets néfastes du changement climatique.
Notons que PIDACC est financé à hauteur de 13,79 milliards FCFA par la Banque africaine de développement (BAD) pour la période de 2019-2025. Il est mis en œuvre dans les neuf pays membres de l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN): le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Au Mali, le programme couvre les régions de Koulikoro, Bougouni, Sikasso, Ségou, San, Mopti, Douentza, Tombouctou et Gao, suivant le nouveau découpage territorial.
M.S