Au Mali, l’Unité de Réflexion et d’Action pour le Mali (URDAC-Mali) a animé le samedi 20 août 2022, une conférence de presse. Selon les conférenciers, objectif de cette conférence est d’informer l’opinion nationale et internationale sur les risques liés à l’application de l’accord d’Alger signé en 2015 entre le gouvernement et les mouvements signataires.
C’était à la bourse de travail de Bamako, une conférence Co animée par Cheickna Ba, le président national du mouvement et Yamourou Keita en présence de plusieurs autres militants.
Les conférenciers dans leurs différentes interventions ont dénoncé la manière par laquelle les autorités actuelle sont en train d’appliquer l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Pour eux, le gouvernement est en train d’appliquer seul l’accord d’Alger sans tenir compte des avis du peuple malien qui est le premier concerné.
Toutefois, URDAC s’opposer catégoriquement à l’application des conclusions de la réunion de niveau décisionnel tenue du 1er au 5 août dernier dans la capitale malienne Bamako. Selon Cheickna Ba ces conclusions donnent plus d’avantages aux ex rebelles du MNLA : « Les réformes constitutionnelles et institutionnelles envisagées ne se feront pas avec l’accord d’Alger, seul projet politique prévoyant des reformes voire la refondation de l’État » a-t- il déclaré.
Par ailleurs, les responsables de l’URDAC-MALI réaffirment tout leur encouragement et soutien aux autorités de la transition. URDAC invite cependant toutes les sensibilités sociopolitiques à un sursaut patriotique afin de préserver la souveraineté de notre pays.
Yacouba COULIBALY