Du haut de la tribune de la 13ᵉ conférence nationale de son parti tenue à Bamako le samedi 28 décembre, le vice-président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD), Bréhima Silimana appelle les autorités de la Transition à poser des actes concrets pour favoriser un climat de confiance et de sérénité.
Cette conférence s’est tenue en l’absence du président du parti Tieman Hubert Coulibaly, en exil après la chute, en août 2020, du régime du président de la République feu Ibrahim Boubacar Keïta.
Au début de son intervention, le vice-président de l’UDD, a rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité pour leur courage et leur dévouement pour préserver l’unité et la souveraineté du pays. Il a également exprimé son soutien aux victimes civiles qui paient un lourd tribut dû à l’insécurité et aux violences et aux victimes des récentes inondations qui ont frappé plusieurs localités de notre pays. « Ces catastrophes naturelles rappellent la nécessité d’une réponse solidaire et concertée pour accompagner nos concitoyens dans la reconstruction de leur vie », a-t-il déclaré.
Face au nouvel air que rencontrent les organisations politiques sous la transition en cours dans le pays, Brehima Silimana, a indiqué que son parti demeure une force tranquille, fidèle à ses idéaux et engagée dans la construction d’un Mali stable, prospère et démocratique. « Notre parti, grâce à sa vision et à son ouverture, a su élargir ses bases, renforçant ainsi sa capacité à servir le peuple malien », a affirmé Bréhima Silimana.
Il plaide pour l’organisation d’élections libres, transparentes et inclusives. Par ailleurs, le vice-président de l’UDD a salué la libération des onze détenus politiques et réclame le retour des exilés politiques par le biais d’une communication apaisée privilégiant l’unité nationale. « Ces mesures sont indispensables pour garantir des élections crédibles, inclusives et restaurer la confiance entre l’État et les citoyens », a-t-il soutenu.
Pour rappel, l’UDD s’est positionné dans l’opposition sous le premier président du Mali démocratique, Alpha Oumar Konaré. Aux sorties des élections municipales de 2004, le parti obtient l’UDD 340 conseillers municipaux et 29 maires. En 2007, à l’issue de son 4ᵉ congrès tenu à Bamako, l’UDD a décidé de soutenir la candidature du président sortant Amadou Toumani Touré à l’élection présidentielle. Lors du 5ᵉ congrès ordinaire tenu en 2010, Tiéman Coulibaly a été élu président de l’UDD. En 2013, après les élections générales, l’UDD s’est positionné aux côtés du président Ibrahim Boubacar Keïta.
M.S