Le jeudi 15 décembre 2022, se sont tenues les 98ème et 99ème sessions budgétaires du Conseil d’Administration de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) et de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Lesdites sessions étaient présidées par le président Yacouba KATILE en présence du Directeur Général de l’INPS, Ousmane Karim COULIBALY, du DGA de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM) et des administrateurs, Abdou Alouseini TOURÉ.
A l’ordre du jour de ces sessions, les projets de budget de l’INPS et de l’AMO pour l’exercice 2023. Le président du Conseil d’administration de l’INPS, M. Yacouba KATILÉ, après avoir dressé un tableau peu luisant de la situation économique mondiale, fera savoir que la prévision de recettes au titre de l’exercice 2023 s’élèvent à 245 813 694 415 FCFA contre 240 174 207 743 en 2022, soit une augmentation de 2,35%.
Avant d’ajouter que : « le budget pour l’exercice 2023 est ainsi arrêté en recettes à la somme de deux cent quarante-cinq milliards huit cent treize millions six cent quatre-vingt-quatorze mille quatre cent quinze (245 813 694 415) francs CFA et en dépenses à deux cent trente milliards sept cent dix-neuf millions six cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent quatre (230 719 697 904) francs CFA. Il dégage un solde d’exploitation prévisionnel de quinze milliards quatre-vingt-quatorze millions cent cinquante-un mille neuf cent soixante-quatre (15 094 151 964) francs CFA ».
M. KATILÉ de se réjouir que : « notre Institut a fait bien du chemin ; toutefois, nous devons rester soudés pour relever tous les challenges futurs dont celui de l’extension de la sécurité sociale à d’autres couches de la population ». Un satisfécit suivi d’une invite à une implication plus accrue de tous. « Cette noble ambition fera appel à notre capacité en tant qu’institution publique à transcender tous les écueils possibles à l’atteinte des objectifs d’une large couverture sociale de nos populations », a-t-il indiqué.
Le Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale, M. Ousmane Karim COULIBALY, dans une interview qu’il a accordée, a expliqué que ce projet de budget servira tout naturellement à concrétiser les engagements de l’INPS. Des engagements qui se traduisent en termes de prestations techniques. Il s’agit, selon lui, principalement des pensions, des prestations familiales, des rentes d’accident et des indemnités des travailleurs qui subissent un accident. « Il s’agit aussi d’assurer à l’INPS le fonctionnement de ses services », a-t-il fait comprendre.
« C’est un budget très ambitieux, mais compte tenu du contexte nous estimons qu’on fera beaucoup de sacrifices pour faire l’équilibre financier », a expliqué le DG COULIBALY tout en précisant qu’il s’agira surtout d’aller chercher de l’argent pour faire face à tous les enjeux de l’Institut. « Des ambitions qui ne seront assouvies sans des dispositions plus diligentes pour amener les employeurs redevables à s’acquitter de leurs cotisations dans les meilleurs délais », a évoqué M. COULIBALY. Lequel a assuré que les orientations du PCA qui vont être satisfaites, à la lettre, figuraient déjà en bonne place des stratégies de la Direction Générale pour recouvrer ses créances, notamment pour faire faire aux dépenses techniques qui s’élèvent, au titre de l’exercice 2023, à 230 719 697 904 FCFA.
Toutes choses qui cadrent parfaitement avec l’équilibre financier des régimes de l’INPS avec un investissement productif afin de garantir plus de ressources permettant à l’institution de respecter tous ses engagements avec à la clé une bonne formation d’un personnel dans des conditions idoines de travail et d’épanouissement.
Adama DIARRA, Service des Relations Publiques, INPS.
Jean Konaté