Du 8 au 9 octobre 2022, s’est tenue au Centre International de Conférence de Bamako la rencontre générale de la tribu Kel Ansar en collaboration avec l’ensemble des chefferies traditionnelles du Mali et d’autre pays de la sous-région. Placée sous le thème : « sécurité, paix et développement », cette rencontre était parrainée par Mossa Ag Attaher, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne en présence du Premier ministre par intérim Abdoulaye Maïga.
Premier du genre, cette rencontre s’inscrit à renforcer les capacités des chefferies transitionnelles et coutumières pour une contribution positive à la construction de la paix, de la sécurité et du développement.
Pour le Chef général de la Tribu Ansar, honorable Abdoul Majid Ag Med Ahmed dit Nasser, cette première édition est le signe d’une nouvelle ère dans l’aboutissement d’un processus de paix au Mali et au Sahel.
Selon le premier responsable de la tribu Kel Ansar les légitimités traditionnelles sont des gardiens d’où leur accompagnement dans le processus de la paix au Mali. « Nous sommes engagés depuis des années pour le retour de la paix, la cohésion sociale et la réconciliation entre les Maliens », a-t- il indiqué.
Par ailleurs, au nom des chefferies traditionnelles invitées, le Souverain Sarine de Dakar Ibrahim Alioune N’diaye a affirmé que la sécurité et paix caractérise les ambitions chefs traditionnels en Afrique occidentale. Il a invité l’ensemble des chefferies de se donner la main pour un développement harmonieux des communautés.
Pour le ministre Mossa Ag Attaher, les concepts sécurité, paix, et développement sont exactement ceux dont le Mali a le plus besoin aujourd’hui. « Nous avons besoin de paix, mais nous savons qu’il n’y a pas de paix sans sécurité et il n’y a pas de sécurité sans développement », a-t-il affirmé.
Il s’agissait d’ouvrir le débat sur les problématiques de paix et interroger des chefferies traditionnelles sur leurs propositions pour renforcer la paix.
Il a enfin remercié les chefferies pour le travail qu’elles font tous les jours pour soutenir l’état dans ses actions de recherche de sécurité, de paix et de développement. « Une zone sécurisée, c’est une zone où il y a une collaboration directe et étroite entre les services de défense et de sécurité et les populations », a conclu le parrain.
Ont pris part à cette rencontre, l’ancien Président de la Transition, Pr Dioncounda Traordu le ministre de la réconciliation, Col Ismaël Wagué, le Secrétaire général de la Minusma au Mali et plusieurs personnalités importantes du pays.
M. Sangaré