Le syndicat Unique des travailleurs de l’eau et de l’électricité, (SUTEELEC), tient les 3 et 4 mars, à Bamako, son 2e congrès ordinaire sous le thème : « le syndicalisme en période de crises ». Ce congrès sera mis au profit pour renouveler les instances délibératives conformément aux textes de l’organisation, mais aussi pour élaborer une nouvelle plateforme revendicative déclinant une feuille de route pour consolider les acquis et aller à la conquête de nouveaux avantages pour répondre aspirations et préoccupations de travailleurs.
Dans ses mots d’ouverture du congrès, le secrétaire général de SUTEELEC, Nanourou Koné dira que le syndicalisme revendique la préservation des emplois et l’entente dans les services. Concerne le contexte national, il a avancé que le monde actuel est secoué par une crise dont le syndicalisme devrait œuvrer pour faire face à cette situation : « Le congrès est un moment important pour notre organisation. Nous devons soutenir ces deux secteurs pour son épanouissement. Nous devons aider les autorités pour faire face à ces crises », a indiqué le secrétaire général.
Arouna Haïdara directeur des ressources humaines de la Somapep-s.a, représentant du ministre des Mines, de l’électricité et de l’eau, a exhorté les congressistes à d’œuvrer pour un climat apaisé : « Nous devrons avoir à l’esprit que le syndicalisme n’est une démarche vaine. Donnons-nous la main pour relever le défi ensemble en vue de développer les secteurs concernés », a-t-il affirmé.
Les différents intervenants ont réaffirmé les répercussions des crises se font sentir dans des services : « C’est pourquoi, nous sommes là aujourd’hui pour que syndicalisme soit la meilleure armée pour améliorer les conditions de vie et de condition des travailleurs », a conclu Mohamed Moctar secrétaire général du syndicat libre de l’énergie.
M. Sangaré