Le budget prévisionnel 2023, de la Maison Africaine de la Photographie (MAP) est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de : 446 629 000 F CFA contre une dotation de 214 097 200 F CFA en 2022, soit un taux d’évolution de 52,06 %. C’est ce qu’a annoncé la 29ᵉ session ordinaire de son Conseil d’administration tenu à Bamako.
Était inscrit à ordre du jour de la présente session : l’examen et l’adoption du compte rendu de la 28ᵉ session ordinaire, tenue le 03 novembre 2022 ; l’évaluation de l’état d’exécution des recommandations de la dernière session ordinaire ; l’examen et l’adoption du rapport d’activités et de l’état d’exécution du budget au 31 décembre 2022 ; l’examen et l’adoption des projets de programme d’activités et de budget 2023.
Au plan financier, sur un budget rectifié de 214 097 200 F CFA, les dépenses de l’établissement, à la date du 31 décembre 2022, s’élevaient à 208.147.860 F CFA, soit un taux d’exécution de 99,78 %.
D’après le secrétaire général du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’industrie hôtelière et du Tourisme, Hamane Demba Cissé au cours de l’exercice 2022, l’établissement a réalisé plusieurs activités notamment, une série d’expositions sous le thème : « l’art vecteur de résilience, de paix et de cohésion sociale au Mali », dans le cadre du projet Mali-Jakura; la documentation de 1.886 photographies ; la production d’œuvres photographiques dont l’édition d’un catalogue de 60 pages en 500 exemplaires.
Concernant l’exercice 2023, le plan d’actions de l’établissement prévoit essentiellement le renforcement des capacités du personnel et des acteurs, à travers la tenue d’ateliers de formation ; l’organisation d’expositions photographiques ; la numérisation et la documentation des fonds photographiques, ainsi que la poursuite de son programme d’équipements en matériel technique de production, de diffusion et de conservation des œuvres.
En dépit de ces résultats encourageants, le directeur général de la Maison africaine de la photographie, Tidiane Sangaré a révélé que la structure est confrontée à certaines difficultés. Il s’agit de : l’insuffisance d’équipements techniques de production, de diffusion et de conservation des œuvres photographiques, ainsi que l’insuffisance de ressources humaines qualifiées.
M. Sangaré