La phase nationale du dialogue inter-maliens pour la Paix et la réconciliation nationale a démarré le lundi 6 mai 2024, à Bamako, sous la présidence du président de la Transition le colonel Assimi Goïta. Cette rencontre de haut niveau est une initiative des plus hautes autorités du pays visant à contribuer à la restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.
Il s’agit pour acteurs concernés d’identifier les sources des crises qui affectent le pays ; identifier les conditions de retour des réfugiés et des déplacés ; prévenir et gérer les conflits en valorisant les mécanismes endogènes de gestion pour la consolidation de la paix ; identifier les stratégies et les mécanismes de restauration de l’autorité de l’État dans la consolidation de la paix ; renforcer la confiance entre les populations et les Forces armées et de sécurité.
Le dialogue inter-maliens pour la Paix et la réconciliation nationale est initié par les autorités afin de permettre aux maliens de parler entre eux après la dénonciation de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger.
En outres, elle s’ouvre dans un contexte marqué par la suspension des activités des partis politiques et des activités des associations à caractère politique par le gouvernement de la transition.
Notons que la majeure partie de la classe politique ne participe au dialogue inter-maliens, il se tient également sans les groupes armés du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD) qui, selon lesquels ils n’ont pas été invités à la rencontre.
Au menu de ces journées, les participants venus de toutes les régions administratives, les représentants des institutions et les membres du comité de pilotage vont discuter pendant cinq jours autour de cinq thématiques : Paix et Réconciliation nationale ; Question Politiques et Institutionnelles ; Économie et Développement ; Défense et Sécurité ; Géopolitique et Environnement international.
M.S