La Coalition Malienne des droits de l’enfant (COMADE), a célébré la 35e édition de la journée internationale des droits de l’enfant (JIDE). Soutenue financièrement par l’ONG Save the children, l’objectif de la présente édition était de:« Contribuer à la promotion de la compréhension des liens entre le changement climatique et les droits de l’enfant ».
La 35e édition de la Journée internationale des droits de l’enfant avait pour thème au niveau international : « Écoutons l’avenir » et au niveau National : « la protection des droits de l’enfant face au changement climatique ».
Au nom du Parlement des enfants du Mali, Diahara Diop, a interpelé les plus hautes autorités et les organisations de la société civile à défendre les droits des enfants mais également à renforcer les capacités de son institution afin de lutter efficacement contre le travail des enfants et les violences basées sur le genre.
Notons que le Mali enregistre des avancées dans la protection des enfants dans l’approche droit selon le président de COMADE, Antoine Akblogan. Il s’agit entre autres de l’inscription de la défense des droits de l’enfant au niveau institutionnel par création d’un département ministériel en charge de l’enfant; l’adoption d’une politique nationale de promotion et la protection de l’enfant et son plan d’action; la mise en place du parlement des enfants; la création de la Cité des enfants.
Il a par ailleurs attiré l’attention des décideurs sur l’ampleur du phénomène de changement climatique mais également ces conséquences sur les enfants.
Le représentant du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sidi Mohamed Coulibaly, dira que la journée internationale des droits de l’enfant célébrée le 20 novembre, de chaque année offre une dynamique de mise à jour du processus de protection de l’enfance surcoté par la promotion des droits de l’enfant.
Pour rappel, le Mali a ratifié la convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), suivant la Loi n° 90-72/AN-RM du 29 août 1990 ; un an après son adoption (1989) par les Nations Unies.
M. Sangaré