Au Mali, la salle de conférence de l’académie malienne des langues (AMALAN) a accueilli, le lundi 3 mars 2025, une session de formation sur les environnements d’apprentissage sûrs, favorables et propices à l’intention des formateurs d’enseignants et autres acteurs de l’éducation.
L’ouverture des travaux était présidée par Augustin Poudiougou, conseiller technique du ministère de l’Éducation nationale, en présence de la représentante de l’ambassade du Japon au Mali, Endo Satoko et celle de l’UNESCO, Kasumi Moritani.
Les autorités maliennes, dans leur politique éducative, ont développé des stratégies permettant de créer des environnements d’apprentissage sûrs, propices, favorables et résilients tout en consacrant un programme dédié à la promotion d’un accès équitable et inclusif à une éducation de qualité. Le programme décennal de développement de l’éducation et de la formation professionnelle (PRODEC II) en est la confirmation.
Le Mali vit depuis plus d’une décennie une crise multiforme avec toutes ses conséquences. Cette crise a démontré combien les enfants, les enseignants et le personnel d’encadrement ont besoin d’espaces d’apprentissage sûrs, propices, favorables et résilients pour que le droit à l’éducation soit une réalité pour tous.
La présente rencontre vise à renforcer la capacité des formateurs (formateurs nationaux, régionaux et locaux) et des enseignants pour mettre en place des environnements d’apprentissage sûrs, favorables et propices.
Pour rappel, cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Créer des environnements d’apprentissage sûrs, favorables et résilients pour sauvegarder les droits des enfants à l’éducation en période de conflit et de crise au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique de l’Est ».
Il est Soutenu par le gouvernement du Japon et mise en œuvre par l’institut international pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA). Cette initiative vise à créer des environnements d’apprentissage sûrs, favorables et résilients pour protéger le droit des enfants à l’éducation, même en période de conflit et de crise.
Pour la représentante de l’ambassade du Japon au Mali, cette initiative doit permettre de diagnostiquer les besoins urgents et les mesures possibles pour améliorer la sécurité des écoles et fournir une formation de renforcement de capacités pour les fonctionnaires de l’éducation, les chefs d’établissements, les formateurs d’enseignants, les enseignants en vue de préserver l’éducation dans les contextes défavorables.
Ramata S Keïta