La Fédération nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation, a, dans le cadre du projet d’Appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (LUCEG), lancé une série d’activités, organisée dans le contexte de la Fête nationale. La cérémonie de lancement tenue le jeudi 22 septembre au Musée national, a fait l’objet d’une conférence débats avec les responsables et agent des structures sanitaires de la commune 1 et 2 du District de Bamako.
La Fenajfa a organisé la présente conférence débats pour informer les agents de la santé sur la corruption, avoir leur adhésion dans la lutte contre la corruption et alerter sur les conséquences de la corruption dans les structures sanitaires sur les jeunes filles et femmes. L’activité s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la fête de l’indépendance de notre pays. En effet, la FENAJFA, facilitée par le Projet LUCEG à initier le Projet de sensibilisation et plaidoyer des agents des services de santé communautaires , et les usagers sur la corruption et ses conséquences sur les jeunes filles et femmes au Mali à travers des séries d’activités dans la commune 1. 2 du district de Bamako et la commune urbaine de Koulikoro. Il s’agit entre autres : atelier de mobilisation des leaders d’influence communautaires. Conférence – débat sur les pratiques corruptives et leurs conséquences sur les droits à la santé des filles et des femmes » une mobilisation de masse des usagers des centres de santé communautaires sur la corruption pour un meilleur accès aux soins . Ces activités, à en croire la présidente de la Fenajfa, Aramata Diakité, permettront une prise de conscience , des citoyens en général , des femmes en particulier sur les conséquences des pratiques corruptives et discriminatoires qui portent atteinte aux droits des femmes , des filles , des minorités ethniques et religieuses , des personnes déplacées , ainsi que celles de toutes autres personnes vulnérables . 《Nous sommes persuadés que pour la refondation du Mali nous devons agir ensemble contre la corruption dans tous nos services publics》, explique-t-elle. Elle rappellera également que la lutte contre la corruption et l’égalité des genres est une affaire de tous. Pour sa part, le directeur du projet LUCEG, Jean Paul Riverin, a souligné que les liens historiques qui lient le Canada et le Mali datent du tout début de l’Indépendance et que ce projet s’inscrit dans cette longue tradition de collaboration. 《C’est dans le prolongement de notre volonté de réduire les conséquences causées par la corruption》, dit-il. Il a remercié les Affaires mondiales Canada ( AMC ) sans qui le projet LUCEG n’aurait jamais vu le jour . Le projet est élaboré et opérationnel par l’École nationale d’administration publique du Québec (ENAP). Il faut rappeler que le LUCEG émane d’une entente Canada-Mali et à ce titre les institutions maliennes ont toujours collaboré à ses efforts.
Ibrahima N’diaye