Le président américain Joe Biden a annoncé dans la soirée du lundi 1er août 2022, la mort du chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri. Tué dans la nuit de samedi 30 au dimanche 31 août, en Afghanistan par une frappe de drone. Cette mort constitue un nouveau coup porté à l’organisation terroriste.
Depuis la Maison blanche Joe Biden a affirmé que les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Afghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri. « Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus » a indiqué le président américain.
L’homme était considéré comme étant l’un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver. Il avait pris les rênes d’Al-Qaïda après la mort d’Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Ayman al-Zawahiri avait été repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon » selon le locataire de la Maison Blanche. Et il a été finalement été touché par la frappe dans la capitale afghane.
Par ailleurs, introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis. Il prend la tête en 2011 d’une organisation affaiblie, Ayman al-Zawahiri, 71 ans, avait dû pour survivre multiplier les “franchises” et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l’Afghanistan, en Syrie et en Irak. Fin 2020, des sources avaient un temps donné crédit à des rumeurs le donnant mort d’une maladie cardiaque mais il était réapparu ensuite dans une vidéo.
Ismaël Sagara