Au Kenya, dans un communiqué rendu public le mercredi 27avril 2022, l’hôtel Hilton de Nairobi annonce la fermeture de ses portes pour cette fin d’année. La principale raison évoquée par Hilton est la crise des voyages due à la pandémie de Covid-19.cette fermeture va occasionner la mise en chômage de plusieurs travailleurs.
Après 53 ans d’existence, la fermeture de l’hôtel Hilton de Nairobi fait suite à de longue discussion avec l’ensemble des actionnaires. Un hôtel, qui appartient à près de 40% au gouvernement, souligne que la décision de cesser les activités n’est pas directement liée à la pandémie.
« Après de longues discussions avec le propriétaire de l’hôtel, Hilton Nairobi fermera ses portes pour la dernière fois le 31 décembre 2022 et cessera ses activités », a déclaré un porte-parole de Hilton à un média local.
Il indique qu’Hilton ne va pas quitter le Kenya et va continuer à exploiter ses autres marques dans le pays. Ce qui va permettre de travailler avec le personnel concerne pour les aider à trouver un autre emploi.
Par ailleurs, au cours de la dernière décennie, le gouvernement kényan a eu du mal à se décharger de sa propriété dans trois hôtels de luxe, dont Hilton.
Au Kenya, l’industrie du tourisme a commencé à sortir de sa profonde récession induite par le Covid-19 alors que les voyageurs locaux profitent de la baisse des prix, mais le nombre de visiteurs étrangers est toujours bien en deçà des niveaux d’avant la pandémie.
« Le nombre de visiteurs étrangers devrait atteindre 1,03 million cette année. La baisse des revenus du secteur provenant des touristes étrangers a contribué à une forte baisse de la monnaie locale, qui s’échange à des niveaux historiquement bas par rapport au dollar. Des safaris dans le Masai Mara et d’autres réserves fauniques aux vacances sur les plages de l’océan Indien, l’industrie touristique du Kenya contribue à environ 10 % de la production économique et emploie plus de deux millions de personnes », a noté le ministère kényan du Tourisme.
A noter que le secteur touristique kenyan a perdu près de 1,2 million d’emplois après le début de la pandémie. Mais il a commencé à embaucher à la faveur de la reprise timide.
Jean Konaté