Installations anarchiques dans les rues à Djelibougou: La poudrière entretenue par le maire de la commune I épargnera t’elle la transition ?

En temps normal, le rôle d’une collectivité territoriale, autrement dit mairie, est de s’assurer en premier du bien être physique et mental des populations. Certes indispensables, les recettes engendrées par une telle structure dont on ignore le plus souvent la destination viennent après.

Cette notion élémentaire pour un élu de la trempe d’un maire est à la base d’une pomme de discorde entre la mairie de la commune 1 du district de Bamako et les habitants de Djelibougou rue CODEM. Il est de notoriété publique que l’occupation des abords des domiciles privés à des fins commerciales se fait sur la base du consentement des concernés. Logiquement en dehors du quitus des potentielles victimes de l’installation en question, la mairie n’a aucun droit de délivrer une autorisation. Ce principe sacro-saint, gage de bonne cohabitation sans désagrément auquel le mairie de la commune 1 veut faire fi est à la base d’une poudrière qui mérite l’attention du gouverneur, du ministre de l’administration territoriale et même du président de la transition. Si elle n’est pas très vite désamorcée, elle risque d’entraîner tout le quartier de Djelibougou dans un engrenage préjudiciable à toute la commune 1.

De quoi s’agit

Depuis quelques années, les habitants de la rue dite CODEM de Djelibougou assistent impuissant à une installation anarchique de certains usagers à des fins commerciales sur les emprises de leurs domiciles. Très inquiets des conséquences néfastes d’une telle entreprise unilatérale avec comme chef d’œuvre la mairie de la commune 1 du district de Bamako, les victimes ont initié une pétition pour alerter les auteurs de cette forfaiture sur le risque encouru en cas de tentative d’imposition. Pour eux les parkings de vente de véhicules, les toilettes publiques et autres aires de lavage public sont de nature à troubler leur cadre de vie en portant atteinte à leur environnement immédiat. Malgré les démarches entamées à cet effet pour aplanir les différends afin d’éviter toute confrontation compte tenu de la situation du pays, le conseil communal de la commune 1 du district de Bamako est resté étonnamment sourds.

Afin de prendre à témoin les plus hautes autorités et l’opinion nationale, le collectif des riverains catégoriquement opposé à ces installations anarchiques s’est attaché les services d’un huissier afin de faire un constat en bonne et due forme de ce changement de vocation inadmissible.

Ce document d’une autorité assermentée et qui fait fois devant qui de droit est sans appel. La rue CODEM est entrain de se transformer en une grande marché malgré sa vocation contraire. Ainsi, les conclusions du cabinet de Me Sory Ibrahima Traoré qui indiquent clairement la présence d’un parking de vente de véhicules, des toilettes publiques en pleine rue et des aires de lavage en chantier ont été non seulement transmises à la mairie concernée, mais également en ampliation à la Mairie du District, au Gouvernorat et au ministère de l’administration territoriale pour toutes fins utiles afin d’éviter l’embrasement en cette période charnière pour le Mali.

Selon plusieurs indiscrétions, des dessous de table énormes seraient en jeu du côté de Korofina. Vrai ou faux, toujours est il que l’entêtement du maire met en danger la fragile situation du pays.

Pour le collectif, pas question de reculer dans la défense de leurs droits. Pour mieux se faire entendre, la jonction est entrain de se faire entendre les cas similaires qui ne manquent pas en commune 1. Il est même question de demander la dissolution du conseil communal pour une délégation spéciale.
Allons nous arriver jusqu’à ce niveau ?
À suivre !
M.S

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