La marine ghanéenne (NAVTRAC) bénéficie du soutien des États-Unis à travers le financement de six projets d’une valeur d’environ 6,4 millions de dollars, pour le renforcement des capacités de la sécurité maritime, afin de protéger les activités commerciales, y compris la navigation et la pêche, dans le golfe de Guinée.
« Notre aide à la sécurité de 48 millions de dollars aux forces armées ghanéennes cette année comprend un soutien substantiel à la marine ghanéenne. La piraterie et la pêche illégale dans le golfe de Guinée constituent une menace persistante pour la sécurité et le développement économique du Ghana. Une navigation mieux protégée signifie des chaînes d’approvisionnement plus fiables pour la région et une plus grande prospérité partagée », a déclaré l’ambassadeur Palmer lors d’une visite au commandement de la formation de NAVTRAC.
Ce financement américain équipe l’escadron de bateaux spéciaux de la marine ghanéenne (SBS) pour étendre ses capacités offshore, tout en fournissant des projets de formation et d’infrastructure navale à NAVTRAC, notamment : Deux bateaux sûrs de classe DEFENDER de 38 pieds pour le SBS ainsi qu’un kit d’équipement des forces marines américaines pour l’Afrique pour les bateaux, remplacement de la jetée du ponton NAVTRAC, construction d’un camp d’entraînement mobile pour permettre à SBS de s’entraîner dans divers environnements maritimes, une présence persistante Détachement d’ingénierie « Seabees » des forces navales américaines en Afrique pour mener à bien des projets de construction d’infrastructures navales et fournir un soutien technique aux homologues de la marine ghanéenne, formation conjointe, y compris une équipe de plongeurs de combat des forces d’opérations spéciales américaines en Afrique qui se rendra à NAVTRAC la semaine prochaine pour s’entraîner aux côtés de SBS, et enfin, un projet conjoint de construction d’un nouvel espace de classe à l’école de base Nutekpor située près de NAVTRAC
Les États-Unis et le Ghana travaillent en étroite collaboration pour répondre aux préoccupations de sécurité régionale, se former ensemble et partager les meilleures pratiques.
Ismaël Sagara