Le Comité technique pour la gestion intégrée des ressources en eau du bassin du Sourou(CTC-Gire), a tenu du 16 au 17 décembre, à Bamako sous la houlette de la direction nationale de l’hydraulique (DNH) sa 5ème session. Objectif : promouvoir la Gorge à l’échelle du bassin du Sourou pour une gestion durable et équitable de ces ressources au profit des populations.
Le Comite technique pour la gestion intégrée des ressources en eau du Sourou sont partagées entre le Mali et le Burkina. Pour assurer une gestion concertée de cette ressource , les deux pays ont mis en place, depuis le Comité Technique Conjoint 2013, deux cadres de concertation notamment le CTGS pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau.
Selon le représentant du ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Moussa Ombotimbé, la tenue de la présente session, après celle de 2021, donne une perception de bon fonctionnement dudit Comité. Cette session, dit-il, dispose d’une structure focale dans chaque pays. Il s’agit, selon lui, de la Direction Nationale de l’Hydraulique pour le Mali et la Direction Générale des Ressources en Eau pour le Burkina ce comité a pour objet de promouvoir la Gestion Intégrée des Ressources en Eau à l’échelle du Bassin du Sourou.
A l’en croire, la présente session fait suite à la quatrième tenue en avril 2021 à Bobo Dioulasso au Burkina.
Durant cette quatrième session, il a rappelé que les deux délégations ont eu à examiner et adopter les actions prioritaires et la feuille de route du Comité Technique Conjoint pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau.
Étant présente à la réunion, la délégation burkinabè n’est pas restée en marge de l’événement.
Diallo a soutenu que la gestion intégrée des ressources en eau reste une clé appropriée pour concilier les besoins et impératifs de développement socio économique, ainsi que la durabilité des écosystèmes entre les deux pays.
Par conséquent, il témoignera de l’engagement de son pays à coopérer avec l’Etat malien pour une meilleure gestion des ressources dans le but de préserver les intérêts communs de nos Etats.
Depuis sa création, le Comité technique conjoint regroupe tous les services techniques nationaux de l’eau et de l’environnement des deux pays.
Malgré ces difficulté, les acteurs s’engagent à relever les défis. En effet, il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre effective des feuilles de route adoptées lors des précédentes sessions et de la mobilisation de ressources financières indispensables à la gestion des ressources en eau. Il faut aussi améliorer l’accord entre les deux pays pour prendre en compte la gestion de toutes les ressources en eau existantes entre les territoires.
Aux dires des parties prenantes, l’insécurité persiste dans le Sourou entravant la mise en œuvre des activités planifiées.
Ces deux jours de travaux vont inciter les acteurs d’aboutir à une évaluation succincte de l’état des ressources en Eau dans le bassin du Sourou afin d’identifier des projets et programmes à mettre en œuvre de façon concertée et durable.
M. Sangaré