En Egypte, les autorités ont signé mercredi 24 août 2022, des accords d’une valeur de plus de 30 milliards de dollars avec des groupes énergétiques étrangers et locaux pour la construction d’unités de production d’hydrogène vert et d’ammoniac dans la ville de Sokhna, sur la côte ouest du golfe de Suez.
Ces accords ont été signés par plusieurs agences publiques égyptiennes, dont l’Autorité égyptienne des énergies nouvelles et renouvelables et la Direction générale de la zone économique du canal de Suez (SCZONE), ainsi que sept groupes basés en Inde, au Royaume-Uni, en Arabie saoudite et aux États-Unis. Emirats Arabes Unis. Emirats et Egypte.
SCZONE, d’une note d’information indique que la société indienne ACME Group investira 13 milliards de dollars pour construire une usine de production d’hydrogène vert d’une capacité totale de 2,2 millions de tonnes par an.
La même source ajoute que le groupe énergétique britannique Globeleq devrait investir 11 milliards de dollars pour construire une usine de production de carburants verts d’une capacité annuelle de 2 millions de tonnes.
Toutefois, selon les termes de l’accord avec les autorités égyptiennes, la société saoudienne Alfanar construira une usine de production de carburant vert d’une capacité annuelle de 500 000 tonnes pour un investissement total de 4 milliards de dollars, tandis que le groupe émirien Alcazar lancera une usine similaire avec un investissement de 2 milliards de dollars.
Par ailleurs, un autre groupe émirien appelé K&K est également censé construire une usine d’hydrogène vert d’une capacité annuelle de 230 000 tonnes. Le montant de cet investissement n’a pas été précisé dans le communiqué.
L’Egypte a également signé un accord avec le fonds d’investissement britannique Actis pour investir 1,5 milliard de dollars dans la construction d’une usine de production de carburants verts d’une capacité annuelle de 200 000 tonnes.
Enfin, la société égyptienne Mediterranean Energy Partners (MEP) devrait investir 250 millions de dollars pour construire une usine d’ammoniac vert d’une capacité annuelle de 120 000 tonnes.
Mimi Sanou