Les 27 et 28 janvier 2023, s’est tenu à Bamako une séance de formation des acteurs l’Alphabétisation et de l’Éducation non formelle (AENF) membre de la coalition de la société civile pour l’éducation non formelle au Mali (COSENF-Mali). Ladite formation était basée sur la Négociation et le Plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle.
L’objectif de ces deux jours de travaux était d’améliorer les connaissances des participants sur les techniques et méthodologies de plaidoyer et de négociation.
Il s’agissait d’entretenir les acteurs sur les outils, les activités et les différentes postures de plaidoyer, mais aussi de renforcer leurs connaissances en matière d’élaboration de stratégies de plaidoyer pour le repositionnement du secteur de l’Alphabétisation et de l’Education Non formelle.
Selon les initiateurs de la rencontre, face aux défis sécuritaires et aux contraintes auxquels fait face les systèmes éducatifs dans l’espace sahélien, la valorisation du sous-secteur éducatif « Alphabétisation et Éducation Non-Formelle » (AENF) comme porteur de développement apparaît comme un choix stratégique.
C’est dans cette optique que le consortium composé de GRADE Africa (Niger), Association pour la promotion de l’éducation non formelle (Burkina Faso), Association Pour l’Appui aux Populations Rurales du Mali (AAPPOR/Mali) et Amicale Université populaire (Tchad) conjugue ses efforts pour mettre en œuvre « Le partenariat de la société civile pour un plaidoyer en faveur de l’éducation non formelle ».
Ce programme, financé par le Partenariat Mondial pour l’Éducation (PME), avec l’objectif de créer un environnement sous-régional favorable à la promotion de l’AENF au niveau de 4 pays sahéliens que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.
Dans son intervention, le président de la COSENF, Fakassi FOFANA a déploré le faible taux des ressources financières de l’Etat alloué à l’AENF qui selon lui tourne autour de 2% du budget du ministère de l’Éducation nationale.
Pour le président, il s’agit, de créer des coalitions nationales et de les organiser autour d’une coalition sous-régionale pour plaider efficacement en faveur d’un repositionnement stratégique de ce secteur dans chaque pays afin de créer un environnement sous-régional favorable à la promotion de l’alphabétisation et l’éducation non formelle.
Enfin, il a remercié le CNRENF et la DNENF-LN pour tous les efforts dans le cadre du renforcement de l’éducation en général et celui du non formel en particulier.
Les acteurs de l’AENF tablent sur une mobilisation de 4% du budget de l’Education en faveur de l’AENF.
M. Sangaré