Le président du Conseil National de Transition, le Colonel Malick Diaw a au cours de l’ouverture de la session d’octobre, indiqué que la sécurité sur l’ensemble du territoire est une priorité absolue des autorités du pays.
« Tout peut être négocié au Mali sauf la partition du pays et les Maliens sont prêts à se sacrifier pour préserver leur souveraineté », ces mots sont du président de l’organe législatif de la Transition, le Colonel Malick Diaw.
Il a exprimé le soutien de l’institution aux Forces de défense et sécurité malienne : « Nous sommes avec nos FAMa dans cette reconquête de nos terres longtemps occupées par des hordes de barbares sans foi, ni loi, ni religion dont le seul souci est de faire souffrir, tuer des populations innocentes qui n’aspirent qu’à la paix », a-t-il dit.
Le président Diaw a salué le déploiement des FAMa avec professionnalisme et en respectant le droit international humanitaire, dans les emprises de la MINUSMA, dans le cadre du processus de leur rétrocession qui doit s’achever le 31 décembre 2023. « Je profite pour exhorter le gouvernement et la MINUSMA à mettre tout en œuvre pour non seulement le bon déroulement de ce processus, mais aussi au respect strict du Chronogramme établi », a-t-il déclaré.
Il a condamné les attaques ignobles et désespérées des groupes terroristes : « Quel crime abominable que de s’attaquer à un bateau de transport de civils dont la majorité des passagers est constituée de femmes et d’enfants ! Qu’en disent les fameuses organisations internationales de défense des droits de l’Homme ? Les organisations sous-régionales, régionales, la Communauté Internationale, si promptes à ruer dans les brancards ? », S’est-il interrogé.
A.D