Cissé Fatoumata Kouyaté coordinatrice de la commission de la filière privée à propos du hadj: « Le coût de la filière privée édition 2023, est l’un des plus bas de la sous-région »

Au Mali, la coordinatrice de la commission d’organisation du Pèlerinage de la filière privée, Cissé Fatoumata Kouyaté a démenti, mardi 7 mars, les informations sur les réseaux relatifs au coût élevé du Hadj 2023. Selon elle, le coût de la filière privée, édition 2023, est l’un des plus bas de la sous-région.

En effet, le coût et le quota du pèlerinage 2023 ont été fixés par l’Arabie Saoudite conformément à la levée de certaines restrictions. Plus de 13 mille candidats pour le Hadj pourront quitter le Mali cette année au cours du mois de juin, dont 11 300 au compte de la filiale privée. Le coût du pèlerinage a été fixé comme suite : 4 675 000 FCFA pour la filière privée. La filière gouvernementale 4 170 000 FCFA, soit 260 000 FCFA, augmentation comparativement à l’année dernière.

Les agences de voyage craignent que cette augmentation des tarifs ne décourage certains candidats du hadj de cette année. La coordinatrice explique les raisons de cette hausse des prix du voyage dans le lieu saint de l’islam.

Il s’agit, pour Cissé Fatoumata Kouyaté de la guerre en Ukraine, qui a impacté le coût du pétrole ; l’augmentation du coût des prestations à Mina et Arafat pouvant aller jusqu’à 300% ; la démolition des immeubles du centre de la Mecque et leur remplacement par des immeubles modernes et coûteux ; la hausse du taux de change du dollar, l’augmentation du coût des services du Muassassa 400 ; la cherté du tarif du Hadj à l’image du marché malien.

« Nous ne sommes pas dans la logique d’accuser quiconque d’une quelconque concurrence déloyale, mais la filière gouvernementale bénéficie de certaines subventions qui allègent ses coûts. En tout état de cause, nous devons, filière privée et filière gouvernementale, nous apprêter pour recevoir l’avènement de la privatisation de beaucoup de prestations de l’organisation du Hadj en Arabie Saoudite », a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : « l’opinion nationale comprend que notre tarif est en fonction du coût des prestations de base en Arabie Saoudite et que contrairement à la filière gouvernementale, nous ne bénéficions pas de subvention ».

En réponse des questions, le secrétaire général de la commission des agences de voyage, Amadou Maïga, a affirmé que les potentiels pèlerins doivent comprendre que cette situation est liée à des innovations opérées du côté de la Mecque.

Par ailleurs, les conférenciers ont réaffirmé que le coût du Hadj de la filière privée édition 2023 est l’un des plus bas de la sous-région.

Exemple, le tarif Hadj 2023 de la Côte d’Ivoire est fixé à 5 525 000 FCFA qui ne compte ni mouton, ni passeport.

M. Sangaré

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