Le ministre de l’Economie, des Finances du Burkina Faso et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, et le Responsable Pays du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Daniel Ndoye, ont signé le lundi 27 février, dix conventions de financement sous forme de prêts et de dons d’un montant 114 270 000 000 FCFA (184 019 370 de dollars), pour le financement de de six projets de développement dans les secteurs de l’eau et de l’agriculture.
L’information a été donnés par le département burkinabè en charge de l’Economie, les premières conventions portent sur le financement du projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R) ; du projet de promotion de l’hygiène, de l’eau potable et de l’assainissement et de renforcement de la résilience de la population à la COVID-19 et au changement climatique en milieu rural dans huit provinces (PHEPA-8P) et du projet d’appui à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et renforcement des capacités de la résilience de la population à la COVID-19 et au changement climatique dans les quartiers périphériques de Ouagadougou (PAEPA-QP).
pour un coût global de 30,196 milliards de FCFA, (48 426 150 de dollars), selon le document ces projets permettront au gouvernement d’améliorer l’accès aux services durables d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement dans les zones d’intervention et contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.
Trois autres projets intervenants dans le secteur de l’agriculture bénéficient également de financements, selon le ministère en charge de l’Economie. Il s’agit du projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR) ; du projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF) et le projet 2 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le sahel (P2-P2RS).
D’un coût global de 84,074 milliards de FCFA, (135 593 220 de dollars), ces projets permettront de développer les chaînes de valeur maïs, soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre les inégalités de genre ainsi que soutenir les agriculteurs pour accroitre la production alimentaire afin d’atténuer l’impact de la guerre en Ukraine.
Mimi Sanou