L’entrée en vigueur, ce jeudi 30 mars, de l’état d’urgence dans huit régions du pays, notamment le Soum, la Tapoa, le Namentenga, le Bam ou encore le Sanmatenga. Il fait suite à la décision du conseil des ministres du vendredi passé d’instaurer l’état d’urgence dans les huit régions en proie aux attaques terroristes.
Selon la ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, garde des Sceaux, Bibata Nébié Ouédraogo, cette décision du gouvernement « permet de renforcer l’existence des moyens juridiques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans ces régions ».
La mesure concerne 21 provinces où les groupes armés mènent régulièrement des opérations contre les populations civiles et l’armée. Il s’agit : des provinces des Banwa, de la Kossi, du Nayala et du Sourou dans la région de la Boucle du Mouhoun ; de la province du Koulpelogo dans la région du Centre-Est ; des provinces de la Gnagna, du Gourma, de la Komondjari, de la Kompienga et de la Tapoa dans la région de l’est ; des provinces du Kénédougou et du Tuy dans la région des Hauts-Bassins ; des provinces du Lorum et du Yatenga dans la région du Nord ; des provinces de l’Oudalan, du Séno, du Soum et du Yagha dans la région du Sahel ; de la province de la Comoé dans la région des Cascades ; des provinces du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga dans la région du Centre-Nord.
Notons que la situation sécuritaire au Burkina Faso est marquée par des attaques terroristes perpétrées depuis 2015 dans plusieurs régions du pays.
Mimi Sanou