La Fédération des Géoscientistes du Mali (FEGEM), a désormais un nouveau président, il s’agit de l’ingénieur géologue Madani Diallo. Il a été élu à l’issue l’assemblée générale élective tenue samedi 30 septembre 2023, au Mémorial Modibo Keïta de Bamako.
En effet, la Fédération des Géoscientistes du Mali regroupe toutes les organisations des géologues du Mali, à savoir : l’association des retraités du ministère des Mines, Eau et Energie (ARMEE), l’association des géoscientistes privés du Mali (GEOPRIM), le collectif des jeunes géologues du Mali (CJGM), l’association des jeunes géologues chercheurs du Mali (AJGCM) et le regroupement des géologues du Mali (RGM).
Le secteur minier est devenu l’un des piliers de l’économie malienne, l’or contribue à lui seul à 25% du budget national. 75% des recettes d’exportation et 10% du PIB faisant du Mali un des grands producteurs d’or sur le continent.
Compte tenu des potentialités minières du Mali et du rôle des professionnels des sciences de la terre, de l’exploration géologique et de l’exploitation minière dans la mise en valeur des substances minérales, les professionnels du secteur minier ont décidé de créer une fédération d’associations en République du Mali.
« La Géologie joue un rôle essentiel dans nombre de secteurs de l’économie », a indiqué Mamadou Simpara, le président de la commission d’organisation. Selon lui, la FEGEM regroupe les professionnels des sciences de la terre, de l’exploitation minière. Elle a pour objet entre autres de regrouper les professionnels, de préserver le respect de la déontologie professionnelle.
Pour le président Madani Diallo, les géologues au Mali jouent un rôle important dans la croissance économique et développement durable. Ce sont les études géologiques qui permettent d’avoir des données fiables sur les ressources minérales et énergétiques, la disponibilité de l’eau potable et la production de ressources alimentaires. « La contribution de la géologie à la croissance économique dépend les investissements continus, axés sur le développement technologique, des infrastructures, de l’éducation et des compétences », a-t-il précisé.
M. Sangaré