En 2022, les recettes d’exportation de diamants de l’Angola ont augmenté de 1,38 % en glissement annuel pour atteindre 1,95 milliard de dollars, grâce à la vente de 8,75 millions de carats. C’est ce qu’a annoncé vendredi 27 janvier le ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, diffusé par la presse locale.
Selon Alexandre Garret, l’un des responsables du bureau d’études, de planification et de statistiques du ministère, les pays vers lesquels se dirigeaient ces exportations étaient les Emirats Arabes Unis (67,91% du total), la Belgique (21,25%) et la Chine (10,82%). Il convient également de noter que la mine Catoca représentait environ 64,82 % de la production totale.
À noter que la production de l’an dernier reste en deçà de l’objectif indiqué en janvier 2022 par le président d’Endiama, la société nationale du diamant, soit 10,5 millions de carats. Cependant, l’Angola reste sur la bonne voie pour atteindre ce chiffre et même le dépasser dans les années à venir.
Outre le géant De Beers, qui a redémarré ses activités dans le pays en 2022 après des années d’absence, le secrétaire d’État aux Ressources minérales a indiqué que le projet Luaxe, considéré comme la plus grande mine de kimberlite du pays, devrait entrer en production en 2023. Cette mine, détenue par Alrosa et Endiama, a la capacité de produire entre 8 et 10 millions de carats par an
Ismaël Sagara