La maison du Hadj du Mali, a tenu, le vendredi 24 février, la 18e session de son conseil d’administration. Les administrateurs étaient appelés à examiner et adopter les rapports sur l’état d’exécution des activités et du budget au titre de l’année 2022, et les projets des activités et du budget 2023.
Le budget prévisionnel pour l’exercice 2023, de la maison du hadj s’élève à 8 516 988 000 Francs CFA. En recettes, il est prévu 238 358 000 F CFA en 2023 contre une notification de 1 210 500 200 FCFA en 2022, soit un écart de 972 142 200. Cet écart s’explique par les différents mandats de délégation reçus en 2022 pour le compte de l’appui pèlerinage. Autrement dit, la prise en charge, par l’État, d’une partie des dettes accumulées de 2015 à 2019, de la caution bloquée par les Autorités saoudiennes, des frais de pèlerinage des invités de l’État, des frais de missions de la délégation d’encadrement.
Par ailleurs, les ressources propres de la structure s’élèvent à 8 278 630 000 F CFA contre une réalisation de 105 831 000 FCFA au 31 octobre 2022. Cet écart est dû à la budgétisation de toutes les ressources issues du compte spécial (coût du Hadj) destinées à la couverture des dépenses du pèlerinage musulman.
Le ministre du Culte et des affaires religieuses, Dr Mahamadou Koné a tenu à rappeler que le Guichet unique reste ouvert durant toute l’année pour les inscriptions, les informations, la formation et de sensibilisation des candidats-pèlerins maliens.
Il a cependant donné des clarifications par rapport aux ressources du compte spécial pèlerinage. Selon lui, ce fonds sert à toutes les dépenses liées aux charges saoudiennes, notamment les prestations à Mina, Arafat, Mouzdalifa, transport terrestre, manutention et assurance. Il a toutefois évoqué les charges fixes lieu au pèlerinage : hébergement, restauration, ziyara (Mecque, Médine), les transports aérien et terrestre, sans oublier le pécule mouton et la radiographie du thorax.
M. Sangaré