La Fédération nationale des jeunes filles et femmes pour leur autonomisation ‘’Fenajfa’’ en partenariat avec le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’egalité des genres (Luceg), a organisé le 8 décembre dernier, une journée de sensibilisation sur les violences basées sur le genre avec les étudiants de l’université de Kabala.
La Conférence était animée par la représentante du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, de Mme, Assitan Traoré, Commissaire Divisionnaire de Police, non moins responsable du ONE Stop Center de Police nationale. Il y avait aussi la présence de Mahamadou Ben Cherif Diabaté, ancien journaliste et facilitateur de ladite conférence.
Le thème de la journée portait sur : « non aux VBG dans l’espace universitaire ». L’organisation de cette activité de la Fenajfa dans l’espace universitaire rentre dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Elle a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la connaissance des étudiants sur les différents aspects de la violence basée sur le genre. Et aussi contribuer à l’éveil de conscience des jeunes filles et garçons sur les méfaits de ce fléau.
Dans son intervention, Zeinabou Coulibaly, chargée de partenariat et de mobilisation au sein de la Fenajfa, a fait savoir que la tenue de cet événement dans le milieu Universitaire vise à impliquer les étudiants à cette thématique qui est vraiment importante pour faciliter la lutte et combattre les types de violence qui se font dans l’espace universitaire. Elle a invité les jeunes à se mobiliser pour faire face à ce fléau qui s’agrandit de jour en jour.
Pour sa part, Kalifa Keita, porte parole, du Comité de l’Aem de la Flsl, estime que les initiateurs ont vu juste en organisant cette activité à l’université. À l’entendre, le comité de l’Aeem a beaucoup fait dans cette lutte. « Aussi les informations et conseils donnés par les formateurs vont beaucoup servir les membres du comité à lutter et à sensibiliser plus efficacement », dit-il.
Ibrahima N’diaye